INITIO

Dansercanalhistorique • Thomas Hahn
5 décembre 2017

« (...) Initio [Live] n’est à regarder ni comme une pièce de danse ni comme un opéra. Tout se joue à l’interface, en dialogue et en suture, dans la convergence des écritures nourries d’une même source.
(...) La musique atteint une plénitude charnelle absolue et incarne en même temps l’ailleurs spirituel tant recherché. Il y a du Bach contemporain dans l’air. Pedro Garcia-Velasquez a composé la partition pour un orchestre de chambre qui dévoile, par la présence des instruments, combien il étend et distord ses gammes, du plus chaud au plus grinçant.

La musique possède ici un corps de danseur, les bruits de pas peuvent dialoguer avec l’orchestre et devenir un instrument au service de l’écriture musicale. A la fin du spectacle, l’opéra chorégraphique est devenu un genre à part entière.»

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Un soir ou un autre • Guy Degeorges
3 décembre 2017

« (...) Au deuxième acte, l'orchestre vient sur scène rentrer dans le mouvement, en empathie plutôt qu'en concurrence avec les danseurs , tous ensemble peuple d'artistes au service du sensible.»

I/O Gazette • Odile Cougole
8 décembre 2017

« Cette image d’une communauté errante à la recherche de l’ailleurs qui va combler ses vœux, définit Initio, opéra chorégraphique. Le voyage spirituel et initiatique dans lequel les artistes nous embarquent est poignant. (...) L’univers artistique dans lequel nous plonge la chorégraphe Tatiana Julien, le compositeur Pedro Garcia-Velasquez et l’auteur Alexandre Salcède est bien séduisant. »

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Cultura comestible, Maschietto Editore • Francesco Gurrieri, 9 décembre 2017

«L'Œuvre propose au public (qui a applaudi généreusement à la fin de la représentation) une possible catharsis dans ces temps moroses auxquels nous ont condamnés la mondialisation et la surpuissance financière. Temps d'impuissance sociale, de tentatives frustrantes et infructueuses de dialogue au sein de nos sociétés. (…) Ensuite la sève de la vie semble gagner son combat et reconfigurer une nouvelle vie : les instrumentistes et le chef se déchaussent et se mélangent aux danseurs sur la scène. L'espoir renaît avec la vie et l'harmonie.»

La grande parade • Imane Akalay
3 décembre 2017

« (...) Une fois de plus, la production de Tatiana Julien étonne, bouscule, et tient en haleine. La composition musicale de Pedro Garcia-Velasquez, oscillant à la limite de la mélodie et du chaos à l’image des ambiances qu’elle souligne, déstabilise tout autant. L’imbrication des rôles des danseurs, des musiciens et des chanteurs sans hiérarchisation des modes d’expression artistique s’abstrait des logiques traditionnelles et séduit. »

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El Espectador (Quotidien colombien) •
Ricardo Abdallah, 12 décembre 2018

«Si INITIO [Live] revendique son jeu avec des archétypes (le guide, le long chemin, le paradis perdu, les cérémonies d’invocation, les sibylles comme messagers du divin), les éléments se découvrent peu à peu en crescendo à partir de ce « Existe t-il ce lieu » que le contre-ténor installe comme motif du premier acte. Il ne nous sont pas données à savoir les raisons pour lesquelles ces êtres abandonnent leur terre, même pas s’ils vivent dans un passé lointain ou après l’une des apocalypses qu’il nous faudra vivre, mais nous sommes confrontés à un déplacement avec une vocation universelle, forcée, on ne sait pas si par nostalgie ou curiosité, et par là même chargé d’une tension qui s’agrandit dans la mesure ou les pèlerins progressent de mouvements lents et maladroits, comme de troupeau, à une grâce telle qui fait penser qu’ils vont finir par voler, avant d’arriver à l’extase de la dernière scène.»